Georges Spyridaki. Né à La Canée (Grèce), le 23 Juillet 1908, d’une famille de patriotes et d’hommes d’État ayant joué un rôle important dans l’histoire de la Crète et de la Grèce. Études secondaires en Crète. A l’âge de 17 ans, il vient à Paris et y poursuit des études universitaires. Obtient sa licence ès-lettres. De 1935 à 1949, il administre la Fondation Hellénique de la Cité Universitaire de Paris. Il y organise des conférences de Paul Valéry, Paul Claudel, Louis de Broglie, Julien Benda, Louis Jouvet, Jean Schlumberger, etc... Publie deux recueils de poèmes en grec : Aurore, (Athènes, 1936), et Ophélie. avec gravures de Galanis, (Paris, 1941, chez José Corti). Il fait la connaissance de Paul Valéry et se lie d’amitié avec Georges Hugnet, Paul Éluard, Henri Michaux. En septembre 1943, Paul Éluard lui demande un texte pour représenter la voix de la Grèce dans le recueil collectif « Europe » que préparaient clandestinement les Éditions de Minuit. Sa pensée, peu attirée par la politique, introduit l’événement vécu à ce moment à l’intérieur d’une conception poétique de l’univers où la lumière joue un rôle prépondérant. Le poème Mort lucide paraît le 1er Mai 1944. C’est l’origine de la gestation du livre ayant le même titre. Certains des textes qui y figurent ont paru dans « Pierre à Feu » et l’« Eternelle Revue ». A fait des conférences à la Sorbonne et ailleurs sur la poésie et les poètes grecs. Membre de la délégation grecque aux 6e et 7e sessions de l’Unesco.