Georges Ballini, Béarnais de naissance et de cœur, a choisi le vagabondage. Dès l’adolescence il a connu la joie et parfois l’inquiétude des gens de mer dans la solitude du quart de nuit, du montagnard cherchant son passage au flanc d’une moraine, du parachutiste ballotté sur son esquif provisoire, du maquisard en lutte au dernier péril, des gens de l’air au fond des nuits difficiles. La poésie pour lui est une clairière où, de loin en loin, entre deux courriers, il vient puiser le souffle nécessaire à l’entretien de la joie et de l’inquiétude.