Description du livre
Ce livre propose une nouvelle approche des croisements entre la musique et la philosophie. On y trouve des articles qui repensent les concepts du travail et de l'interprétation musicale d'un point de vue ontologique et épistémologique et qui discutent des pratiques d'interprétation qui font intervenir les perceptions de l'interprète et de l'auditeur.
En philosophie, la notion d'essence a connu une renaissance. Cependant, dans les humanités en général, elle est encore perçue avec suspicion. Cette collection examine les idées d'essence et de contexte qui s'appliquent à la musique. La pluralité de la musique est une préoccupation commune lorsqu'on pense à la musique en termes d'essence. On craint aussi que la pensée en termes d'essence ne soit une façon trop conservatrice d'imposer une fixité à quelque chose qui évolue. Certains prétendent qu'il faut tenir compte des différents contextes historiques et culturels de la musique, et que l'idée d'une essence de la musique est donc une fantaisie.
Cet ouvrage propose une approche novatrice qui répond efficacement à ces préoccupations. Cela montre qu'il est en fait possible de trouver des points communs entre les différents types de musique. La couverture combine des approches philosophiques et musicologiques avec la bioéthique, la biologie, la linguistique, la théorie de la communication, la phénoménologie et la science cognitive. Les chapitres respectifs, écrits par d'éminents musicologues et philosophes, reconsidèrent les approches essentialiste et contextualiste fondamentales de la création et de l'expérience musicales à la lumière des changements de paradigme du XXIe siècle en philosophie musicale.